« 5e exercice complémentaire de Rudolf Steiner » : différence entre les versions

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== Impartialité (5ème exercice complémentaire) ==
== Impartialité (5ème exercice complémentaire) ==
Rudolf Steiner utilise à nouveau différents noms pour ce 5ème exercice complémentaire, '''[[A:Impartialité|Impartialité]]'', '''absence de préjugés''', '''liberté de jugement'', '''ouverture continue'' et '''ouverture spirituelle à toute nouvelle manifestation''. Une fois de plus, tous ces noms décrivent ensemble l'essence du 5ème exercice complémentaire.
Rudolf Steiner utilise à nouveau différents noms pour ce 5ème exercice complémentaire, '''Impartialité''''', absence de préjugés''', '''liberté de jugement'', ''ouverture continue et ouverture spirituelle à toute nouvelle manifestation''. Une fois de plus, tous ces noms décrivent ensemble l'essence du 5ème exercice complémentaire.


== Une sélection de citations de Rudolf Steiner pour le 5e exercice complémentaire ==
== Une sélection de citations de Rudolf Steiner pour le 5e exercice complémentaire ==


=== Exercices de l'âme avec image verbale et symbolique ... | GA 267, P. 60 ===
=== Exercices de l'âme en images et symboles... | GA 267, P. 60 ===
Au cours du cinquième mois, on essaie de développer en soi le sentiment d'être totalement impartial face à toute nouvelle expérience. Ce à quoi nous sommes confrontés lorsque les gens disent, face à ce qu'ils viennent d'entendre ou de voir : « Je n'ai jamais entendu cela, je n'ai jamais vu cela, je ne le crois pas, c'est une illusion », l'étudiant ésotérique doit rompre complètement avec cette attitude. Il doit être prêt à accepter à chaque instant une expérience totalement nouvelle. Ce qu'il a reconnu jusqu'à présent comme légal, ce qui lui a semblé possible, ne doit pas être une entrave à l'accueil d'une nouvelle vérité. Il est certes radicalement exprimé, mais tout à fait juste, que si quelqu'un vient voir l'élève ésotérique et lui dit : « Toi, le clocher de l'église X est complètement penché depuis cette nuit », l'ésotériste doit se laisser une porte dérobée pour la croyance possible que sa connaissance actuelle des lois de la nature pourrait quand même être élargie par un tel fait apparemment inouï. Celui qui, au cours du cinquième mois, porte son attention sur cette disposition, remarquera qu'un sentiment se glisse dans son âme, comme si quelque chose prenait vie dans l'espace dont il a été question lors de l'exercice du quatrième mois, comme si quelque chose s'y agitait. Ce sentiment est extraordinairement fin et subtil. Il faut essayer de saisir attentivement cette vibration subtile dans l'environnement et de la laisser s'infiltrer pour ainsi dire par les cinq sens, notamment par l'œil, l'oreille et la peau, dans la mesure où cette dernière contient le sens de la chaleur. A ce stade de l'évolution ésotérique, il faut prêter moins d'attention aux impressions des émotions dans les sens inférieurs, le goût, l'odorat et le toucher. Il n'est pas encore possible à ce niveau de bien distinguer les nombreuses mauvaises influences qui se mêlent aux bonnes influences existantes dans ce domaine ; c'est pourquoi l'élève laisse cette question à un niveau ultérieur.''''<ref>Rudolf Steiner : ''Exercices de l'âme avec méditations sur les mots et les symboles'', [[S:GA 267#60|[GA 267, p. 60]]]</ref> [[S:GA 267#60|[Lit. : GA 267, p. 60]]]'''
«Au cours du cinquième mois, on essaie de développer en soi le sentiment d'être totalement impartial face à toute nouvelle expérience. C'est ce à quoi nous sommes confrontés lorsque les gens disent, face à ce qu'ils viennent d'entendre ou de voir : « Je n'ai jamais entendu cela, je n'ai jamais vu cela, je ne le crois pas, c'est une illusion », l'étudiant ésotérique doit rompre complètement avec cette attitude. Il doit être prêt à accepter à chaque instant une expérience totalement nouvelle. Ce qu'il a reconnu jusqu'à présent comme légitime, ce qui lui a semblé possible, ne doit pas être une entrave à l'accueil d'une nouvelle vérité. Il peut sembler extrême, mais reste tout à fait juste, que si quelqu'un vient voir l'élève ésotérique et lui dit : «Dis donc, le clocher de l'église telle et telle penche complètement depuis cette nuit », l'ésotériste doit se laisser une porte de sortie par rapport à la possibilité que sa connaissance actuelle des lois de la nature puisse éventuellement être élargie par un tel fait apparemment inouï. Celui qui, au cours du cinquième mois, porte son attention sur cette disposition, remarquera qu'un sentiment se glisse dans son âme, comme si quelque chose commençait à prendre vie dans l'espace dont il a été question lors de l'exercice du quatrième mois, comme si quelque chose s'y mettait en mouvement. Ce sentiment est extraordinairement subtil et discret. Il faut essayer de saisir attentivement cette vibration subtile dans l'environnement et de la laisser s'infiltrer en nous à travers les cinq sens, notamment par l'œil, l'oreille et la peau, dans la mesure où cette dernière est porteuse du sens de la chaleur. A ce stade de l'évolution ésotérique, il faudra prêter moins d'attention aux impressions laissées par les émotions dans les sens inférieurs, le goût, l'odorat et le toucher. Il n'est en effet pas encore possible, à ce niveau, de bien distinguer les nombreuses influences parasites qui risquent de se mêler aux influences positives à l’œuvre dans ce domaine ; c'est pourquoi l'élève devra remettre ce point à l’accession à un niveau ultérieur.»'''<ref>Rudolf Steiner: ''Exercices de l'âme avec méditations sur les mots et les symboles'', [https://steiner.wiki/GA_267#60 <nowiki>[GA 267, p. 60]</nowiki>]</ref>''' [https://steiner.wiki/GA_267#60 [Lit. <nowiki>: GA 267, p. 60]</nowiki>]


=== Science secrète en esquisse, 1909 | GA 13, p. 335 ===
=== Science de l'occulte, 1909 | GA 13, p. 335 ===
La pensée en relation avec la volonté acquiert une certaine maturité lorsque l'on essaie de ne jamais se laisser dérober par quelque chose que l'on a vécu ou expérimenté la réceptivité impartiale à de nouvelles expériences. Pour l'élève-esprit, la pensée « Je n'ai jamais entendu cela, je ne le crois pas » doit perdre toute signification. Pendant un certain temps, il doit s'attendre à ce que chaque chose ou être lui dise quelque chose de nouveau à chaque occasion. On peut apprendre de chaque courant d'air, de chaque feuille d'arbre, de chaque babillage d'enfant, si l'on est prêt à mettre en pratique un point de vue que l'on n'a pas encore mis en pratique. Il sera toutefois facile d'aller trop loin dans l'utilisation d'une telle capacité. On ne doit pas, à un certain âge, négliger les expériences que l'on a faites sur les choses. On doit juger ce que l'on vit dans le présent en fonction des expériences du passé. Cela va sur un plateau de la balance ; mais sur l'autre plateau doit venir pour l'élève spirituel la propension à apprendre toujours quelque chose de nouveau. Et surtout la foi en la possibilité que de nouvelles expériences puissent contredire les anciennes."<ref>Rudolf Steiner : “”Die Geheimwissenschaft im Umriß“”, [[S:GA 13#335|[GA 13, p. 335]]]</ref> [[S:GA 13#335|[Lit. : GA 13, p. 335]]
«La pensée en relation avec la volonté acquiert une maturité certaine lorsque l'on essaie de ne jamais laisser ce que l'on vit ou ce que l'on a expérimenté nous priver de notre réceptivité impartiale à de nouvelles expériences. Pour l'élève en esprit, la disposition suivante&nbsp;: « Je n'ai jamais entendu cela, je ne le crois pas » doit perdre toute signification. Pendant un certain temps, il devra s'efforcer de pouvoir apprendre des choses nouvelles de la part de n'importe qui, à n'importe quelle occasion. On peut apprendre de chaque courant d'air, de chaque feuille d'arbre, de chaque babillage d'enfant, pour peu que l’on soit prêt à adopter un point de vue que l'on n'avait pas abordé jusqu'à présent. Il serait toutefois facile d'aller trop loin en ce qui concerne une telle disposition d’esprit On ne doit pas en l’occurrence, dans sa vie intellectuelle du moment, négliger les expériences et découvertes que l'on a faites sur les choses. Il faut continuer à évaluer ce que l'on vit dans la vie quotidienne en fonction des expériences de la vie passée. Ceci sera à mettre sur le premier plateau de la balance ; mais sur l'autre plateau, l'étudiant en spiritualité devra être enclin à expérimenter des choses toujours nouvelles. Et surtout, acquérir la conviction de la possibilité que de nouvelles expériences puissent éventuellement remettre en question les anciennes croyances.»<ref>Rudolf Steiner: ''La science de l’occulte'', [https://steiner.wiki/GA_13#335 <nowiki>[GA 13, p. 335]</nowiki>]</ref> [https://steiner.wiki/GA_13#335 [Lit. <nowiki>: GA 13, p. 335]</nowiki>]


=== Comment acquiert-on la connaissance des mondes supérieurs ? | GA 10, P. 129 ===
=== Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ? | GA 10, P. 129 ===
Le cinquième est l'absence de préjugés à l'égard des phénomènes de la vie. On parle aussi à ce sujet de la « foi » ou de la « confiance ». Le disciple secret aborde chaque personne, chaque être avec cette confiance. Et il se remplit d'une telle confiance dans ses actes. Il ne se dit jamais, lorsqu'on lui communique quelque chose : je ne le crois pas, parce que cela contredit mon opinion actuelle. Au contraire, il est prêt à chaque instant à vérifier et à rectifier son opinion et son point de vue par rapport à une nouvelle. Il reste toujours réceptif à tout ce qui se présente à lui. Et il a confiance en l'efficacité de ce qu'il entreprend. Il bannit de son être la timidité et le doute. S'il a une intention, il a aussi la foi en la force de cette intention. Cent échecs ne peuvent lui ôter cette foi. C'est cette « foi qui peut déplacer les montagnes »."<ref>Rudolf Steiner : “”Comment acquiert-on des connaissances des mondes supérieurs?“”, [[S:GA 10#129|[GA 10, p. 129]]]</ref> “”[[S:GA 10#129|[Lit. : GA 10, p. 129]]“”
«Le cinquième sera l'absence de préjugés à l'égard des phénomènes de la vie. On parle aussi à ce sujet de la « foi » ou de la « confiance ». Le disciple occulte abordera chaque personne, chaque être avec cette sorte de confiance. Et il se remplira également d'une telle confiance dans ses propres actes. Il ne se dira jamais, lorsqu'on lui fait part de quelque chose : je ne le crois pas, parce que cela contredit mon opinion actuelle. Au contraire, il est prêt à chaque instant à vérifier et à rectifier son opinion et son point de vue par rapport à une nouvelle opinion. Il restera toujours réceptif à tout ce qui se présente à lui. Et il aura confiance en l'efficacité de ce qu'il entreprend. Il bannira de son être l'hésitation et le doute maladifs. S'il a une intention, il aura aussi la foi en la force de cette intention. Cent échecs ne pourront lui ôter cette confiance. Il s’agit là, littéralement, de cette « foi qui peut déplacer les montagnes.»<ref>Rudolf Steiner: ''Comment acquiert-on des connaissances des mondes supérieurs?,'' [https://steiner.wiki/GA_10#129 <nowiki>[GA 10, p. 129]</nowiki>]</ref> [https://steiner.wiki/GA_10#129 [Lit. <nowiki>: GA 10, p. 129]</nowiki>]


=== Aus den Inhalten der esoterischen Stunden, Band III, Leipzig, 2 janvier 1914 | GA 266/3, p. 244f ===
=== Contenus des leçons ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 janvier 1914 | GA 266/3, p. 244ff ===
Sur la cinquième étape, nous développons le manas ou le soi spirituel. Là, nous ne devons pas nous fixer sur ce que nous avons vu, appris et entendu jusqu'à présent. Nous devons apprendre à faire abstraction de tout cela, à nous maintenir en face de tout ce qui se présente à nous, comme vidés de ce qui a été fait jusqu'à présent. Manas ne peut être développé que si l'on apprend à ressentir tout ce que nous avons acquis par notre propre pensée comme quelque chose d'inférieur à ce que nous pouvons acquérir, en nous ouvrant aux pensées qui affluent du cosmos tissé par Dieu. Tout ce qui nous entoure est né de ces pensées divines. Nous n'avons pas pu les trouver par nos pensées antérieures. C'est que les choses nous le cachent. Maintenant, nous apprenons à deviner le divin derrière chaque chose, comme une énigme cachée. Nous apprenons de plus en plus à reconnaître avec modestie combien peu de ces mystères nous avons élucidé jusqu'ici. Et nous apprenons que nous devons en fait retirer de notre âme tout ce que nous avons appris jusqu'à présent, que nous devons faire face à tout sans préjugé, comme un enfant - que les énigmes divines qui nous entourent ne s'offrent qu'à l'impartialité de l'âme. L'âme doit devenir enfantine pour pouvoir pénétrer dans les royaumes des cieux. A l'enfantin[...]"<ref>Rudolf Steiner : “”Aus den Inhalten der esoterischen Stunden, Band III,“” [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=244&view=Fit <nowiki>[GA 266/3, p. 244f]</nowiki>]</ref> [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=244&view=Fit <nowiki>[GA 266/3, p. 244f]</nowiki>]
«A la cinquième étape, nous développons le manas ou le soi-esprit. Là, nous ne devons pas nous fixer sur ce que nous avons vu, appris et entendu jusqu'à présent. Nous devons apprendre à faire abstraction de tout cela, à recevoir tout ce qui se présente à nous, comme vidés de ce que nous avons reçu jusqu'à présent. Manas ne peut être développé que si l'on apprend à ressentir tout ce que nous avons acquis par notre propre pensée comme quelque chose d'inférieur à ce que nous pouvons acquérir, en nous ouvrant aux pensées qui affluent du cosmos tissé par le divin. Tout ce qui nous entoure est né de ces pensées divines. Nous n'avons pas réussi à les trouver jusque là par nos pensées. En effet, , ce sont les choses elles-mêmes qui nous en cachent la présence. Maintenant, nous apprenons à deviner cette qualité divine derrière chaque chose, comme une énigme cachée. Nous apprenons de plus en plus à reconnaître avec humilité combien peu de ces mystères nous avons élucidés jusqu'ici. Et nous apprenons que nous devons en fait retirer de notre âme tout ce que nous avons appris jusqu'à présent, que nous devons faire face à tout sans préjugé, comme le ferait un enfant - que les énigmes divines qui nous entourent ne s'offrent qu'à l'impartialité de l'âme. L'âme doit devenir enfantine pour pouvoir pénétrer dans les royaumes des cieux. [...]»<ref>Rudolf Steiner: ''Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III,'' [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=244&view=Fit <nowiki>[GA 266/3, p. 244f]</nowiki>]</ref> [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=244&view=Fit <nowiki>[GA 266/3, p. 244ff]</nowiki>]


=== Sur le monde astral et le dévachan | GA 88, p. 178 ===
=== Sur le monde astral et le dévachan | GA 88, p. 178 ===
: « La foi. Le chéla doit avoir le cœur libre, ouvert et impartial pour le spirituel supérieur. Même là où il ne reconnaît pas immédiatement une vérité supérieure, il doit avoir la foi jusqu'à ce qu'il puisse se l'approprier par la connaissance. S'il voulait procéder selon le principe « tout examiner et ne retenir que le meilleur », il prendrait son jugement comme critère et se placerait au-dessus du spirituel supérieur, se fermant à la pénétration de celui-ci."<ref>Rudolf Steiner : “”Über die astrale Welt und das Devachan“”, [[S:GA 88#178|[GA 88, p. 178]]]</ref> [[S:GA 88#178|[Lit. : GA 88, p. 178f]]
«La foi. Le chéla doit avoir le cœur libre, ouvert et impartial pour les choses spirituelles supérieures. Même là où il ne reconnaît pas immédiatement une vérité supérieure, il doit avoir la confiance jusqu'à ce qu'il puisse se l'approprier par la connaissance. S'il voulait procéder selon le principe « tout analyser et ne retenir que le meilleur », il prendrait son seul jugement comme critère et se placerait au-dessus du spirituel supérieur, se rendant ainsi hermétique à la pénétration par celui-ci.»<ref>Rudolf Steiner: ''Sur le monde astral et le dévachan,'' [https://steiner.wiki/GA_88#178 <nowiki>[GA 88, p. 178]</nowiki>]</ref> [https://steiner.wiki/GA_88#178 [Lit. <nowiki>: GA 88, p. 178f]</nowiki>]


=== Conférences devant la Société anthroposophique de Stuttgart : Devant la porte de la théosophie | GA 95, p. 119 ===
=== Conférences pour la Société anthroposophique de Stuttgart : Introduction à la science de l’occulte (''Vor dem Tore der Theosophie'') | GA 95, p. 119 ===
: « La foi. Ce qui suit est la foi. La foi exprime, au sens occulte, quelque chose de différent de ce que l'on entend par là dans le langage ordinaire. On ne doit jamais, lorsqu'on est en évolution occulte, laisser son passé déterminer son avenir dans son jugement. Dans l'évolution occulte, il faut parfois faire abstraction de tout ce que l'on a vécu jusqu'à présent, afin de pouvoir affronter chaque nouvelle expérience avec un sentiment de foi. L'occultiste doit le faire consciemment. Si quelqu'un vient par exemple dire : la tour de l'église est penchée, elle s'est inclinée de 45 degrés, tout le monde dirait : ce n'est pas possible. Mais l'occultiste doit encore se laisser une porte de sortie. Oui, il doit aller si loin qu'il peut croire tout ce qui lui arrive dans le monde, sinon il se prive du chemin vers de nouvelles expériences. Il faut se rendre libre pour de nouvelles expériences ; ainsi le corps physique et le corps éthérique sont placés dans une humeur qui peut être comparée à l'humeur voluptueuse d'un animal qui veut en couver un autre."<ref>Rudolf Steiner : “”Devant la porte de la théosophie“”, [[S:GA 95#119|[GA 95, p. 119]]] </ref> [[S:GA 95#119|[Lit. : GA 95, p. 119]]]
«La foi. Ce qui suit est la foi. La foi exprime, au sens occulte, quelque chose de différent de ce que l'on entend par là dans le langage ordinaire. On ne doit jamais, lorsqu'on est en progression occulte, laisser son passé déterminer son avenir dans son jugement. Dans l'évolution occulte, il faut parfois faire abstraction de tout ce que l'on a vécu jusqu'à présent, afin de pouvoir faire face à chaque nouvelle expérience avec un sentiment de confiance. L'occultiste doit le faire consciemment. Si quelqu'un vient par exemple dire : la tour de l'église est penchée, elle s'est inclinée de 45 degrés, tout le monde dirait : ce n'est pas possible. Mais l'occultiste doit encore se laisser une porte de sortie. Oui, il doit aller si loin qu'il peut croire tout ce qui lui arrive dans le monde et qui vient à sa rencontre, sinon il se barre le chemin vers de nouvelles découvertes. Il faut se rendre libre pour de nouvelles expériences ; ainsi le corps physique et le corps éthérique seront mis dans un état d’humeur qui peut être comparé à l'humeur fervente d'un animal qui veut en faire éclore un autre.»<ref>Rudolf Steiner: ''Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie),'' [https://steiner.wiki/GA_95#119 <nowiki>[GA 95, p. 119]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_95#119 [Lit. <nowiki>: GA 95, p. 119]</nowiki>]


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== Littérature ==
== Littérature ==


* Rudolf Steiner : ''Comment acquiert-on des connaissances des mondes supérieurs?'', [[S:GA 10|GA 10]] (1993), ISBN 3-7274-0100-1
* Rudolf Steiner: ''Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ?'', [https://steiner.wiki/GA_10 GA 10] (1993), ISBN 3-7274-0100-1
* Rudolf Steiner : ''Les degrés de la connaissance supérieure'', [[S:GA 12|GA 12]] (1993), ISBN 3-7274-0120-6
* Rudolf Steiner: ''Les degrés de la connaissance supérieure'', [https://steiner.wiki/GA_12 GA 12] (1993), ISBN 3-7274-0120-6
* Rudolf Steiner : ''La science secrète dans ses grandes lignes'', [[S:GA 13|GA 13]]. (1989), ISBN 3-7274-0130-3
* Rudolf Steiner: ''La science de l’occulte'', [https://steiner.wiki/GA_13 GA 13] (1989), ISBN 3-7274-0130-3
* Rudolf Steiner : ''Sur le monde astral et le dévachan'', [[S:GA 88|GA 88]] (1999), ISBN 3-7274-0880-4
* Rudolf Steiner: ''Sur le monde astral et le devachan'', [https://steiner.wiki/GA_88 GA 88] (1999), ISBN 3-7274-0880-4
* Rudolf Steiner : ''Cosmogonie'', [[S:GA 94|GA 94]] (2001), ISBN 3-7274-0940-1
* Rudolf Steiner: ''Cosmogonie'', [https://steiner.wiki/GA_94 GA 94] (2001), ISBN 3-7274-0940-1
* Rudolf Steiner : ''Aux portes de la théosophie'', [[S:GA 95|GA 95]] (1990), ISBN 3-7274-0952-5
* Rudolf Steiner: ''Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie)'', [https://steiner.wiki/GA_95 GA 95] (1990), ISBN 3-7274-0952-5
* Rudolf Steiner : ''Le mystère chrétien'', [[S:GA 97|GA 97]] (1998), ISBN 3-7274-0970-3
* Rudolf Steiner: ''Le mystère christique'', [https://steiner.wiki/GA_97 GA 97] (1998), ISBN 3-7274-0970-3
* Rudolf Steiner : ''Instructions pour une formation ésotérique (édition spéciale)'', ([http://www.bdn-steiner.ru/cat/ga/245.pdf GA 245]) (1993), ISBN 3-7274-5515-2
* Rudolf Steiner: ''Indications pour une éducation ésotérique (Edition spéciale)'', [https://steiner.wiki/GA_245 GA 245] (1993), ISBN 3-7274-5515-2
* Rudolf Steiner : ''Aus den Inhalten der esoterischen Stunden, Band III : 1913 und 1914 ; 1920 - 1923'', [[S:GA 266/3|GA 266/3]] (1998), ISBN 3-7274-2663-2
* Rudolf Steiner: ''Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Vol. III, 1913 et 1914; 1920 1923'', [https://steiner.wiki/GA%2266/3 GA 266/3] (1998), ISBN 3-7274-2663-2
* Rudolf Steiner : ''Exercices de l'âme avec méditations sur les mots et les symboles'', [[S:GA 267|GA 267]] (2001), ISBN 3-7274-2670-5
* Rudolf Steiner: ''Exercices pour l’âme avec des méditations sur des mots et des symboles'', [https://steiner.wiki/GA_267 GA 267] (2001),  ISBN 3-7274-2670-5


== Références individuelles ==
== Références individuelles ==

Dernière version du 22 décembre 2024 à 09:21

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Impartialité (5ème exercice complémentaire)

Rudolf Steiner utilise à nouveau différents noms pour ce 5ème exercice complémentaire, Impartialité, absence de préjugés, liberté de jugement, ouverture continue et ouverture spirituelle à toute nouvelle manifestation. Une fois de plus, tous ces noms décrivent ensemble l'essence du 5ème exercice complémentaire.

Une sélection de citations de Rudolf Steiner pour le 5e exercice complémentaire

Exercices de l'âme en images et symboles... | GA 267, P. 60

«Au cours du cinquième mois, on essaie de développer en soi le sentiment d'être totalement impartial face à toute nouvelle expérience. C'est ce à quoi nous sommes confrontés lorsque les gens disent, face à ce qu'ils viennent d'entendre ou de voir : « Je n'ai jamais entendu cela, je n'ai jamais vu cela, je ne le crois pas, c'est une illusion », l'étudiant ésotérique doit rompre complètement avec cette attitude. Il doit être prêt à accepter à chaque instant une expérience totalement nouvelle. Ce qu'il a reconnu jusqu'à présent comme légitime, ce qui lui a semblé possible, ne doit pas être une entrave à l'accueil d'une nouvelle vérité. Il peut sembler extrême, mais reste tout à fait juste, que si quelqu'un vient voir l'élève ésotérique et lui dit : «Dis donc, le clocher de l'église telle et telle penche complètement depuis cette nuit », l'ésotériste doit se laisser une porte de sortie par rapport à la possibilité que sa connaissance actuelle des lois de la nature puisse éventuellement être élargie par un tel fait apparemment inouï. Celui qui, au cours du cinquième mois, porte son attention sur cette disposition, remarquera qu'un sentiment se glisse dans son âme, comme si quelque chose commençait à prendre vie dans l'espace dont il a été question lors de l'exercice du quatrième mois, comme si quelque chose s'y mettait en mouvement. Ce sentiment est extraordinairement subtil et discret. Il faut essayer de saisir attentivement cette vibration subtile dans l'environnement et de la laisser s'infiltrer en nous à travers les cinq sens, notamment par l'œil, l'oreille et la peau, dans la mesure où cette dernière est porteuse du sens de la chaleur. A ce stade de l'évolution ésotérique, il faudra prêter moins d'attention aux impressions laissées par les émotions dans les sens inférieurs, le goût, l'odorat et le toucher. Il n'est en effet pas encore possible, à ce niveau, de bien distinguer les nombreuses influences parasites qui risquent de se mêler aux influences positives à l’œuvre dans ce domaine ; c'est pourquoi l'élève devra remettre ce point à l’accession à un niveau ultérieur.»[1] [Lit. : GA 267, p. 60]

Science de l'occulte, 1909 | GA 13, p. 335

«La pensée en relation avec la volonté acquiert une maturité certaine lorsque l'on essaie de ne jamais laisser ce que l'on vit ou ce que l'on a expérimenté nous priver de notre réceptivité impartiale à de nouvelles expériences. Pour l'élève en esprit, la disposition suivante : « Je n'ai jamais entendu cela, je ne le crois pas » doit perdre toute signification. Pendant un certain temps, il devra s'efforcer de pouvoir apprendre des choses nouvelles de la part de n'importe qui, à n'importe quelle occasion. On peut apprendre de chaque courant d'air, de chaque feuille d'arbre, de chaque babillage d'enfant, pour peu que l’on soit prêt à adopter un point de vue que l'on n'avait pas abordé jusqu'à présent. Il serait toutefois facile d'aller trop loin en ce qui concerne une telle disposition d’esprit On ne doit pas en l’occurrence, dans sa vie intellectuelle du moment, négliger les expériences et découvertes que l'on a faites sur les choses. Il faut continuer à évaluer ce que l'on vit dans la vie quotidienne en fonction des expériences de la vie passée. Ceci sera à mettre sur le premier plateau de la balance ; mais sur l'autre plateau, l'étudiant en spiritualité devra être enclin à expérimenter des choses toujours nouvelles. Et surtout, acquérir la conviction de la possibilité que de nouvelles expériences puissent éventuellement remettre en question les anciennes croyances.»[2] [Lit. : GA 13, p. 335]

Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ? | GA 10, P. 129

«Le cinquième sera l'absence de préjugés à l'égard des phénomènes de la vie. On parle aussi à ce sujet de la « foi » ou de la « confiance ». Le disciple occulte abordera chaque personne, chaque être avec cette sorte de confiance. Et il se remplira également d'une telle confiance dans ses propres actes. Il ne se dira jamais, lorsqu'on lui fait part de quelque chose : je ne le crois pas, parce que cela contredit mon opinion actuelle. Au contraire, il est prêt à chaque instant à vérifier et à rectifier son opinion et son point de vue par rapport à une nouvelle opinion. Il restera toujours réceptif à tout ce qui se présente à lui. Et il aura confiance en l'efficacité de ce qu'il entreprend. Il bannira de son être l'hésitation et le doute maladifs. S'il a une intention, il aura aussi la foi en la force de cette intention. Cent échecs ne pourront lui ôter cette confiance. Il s’agit là, littéralement, de cette « foi qui peut déplacer les montagnes.»[3] [Lit. : GA 10, p. 129]

Contenus des leçons ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 janvier 1914 | GA 266/3, p. 244ff

«A la cinquième étape, nous développons le manas ou le soi-esprit. Là, nous ne devons pas nous fixer sur ce que nous avons vu, appris et entendu jusqu'à présent. Nous devons apprendre à faire abstraction de tout cela, à recevoir tout ce qui se présente à nous, comme vidés de ce que nous avons reçu jusqu'à présent. Manas ne peut être développé que si l'on apprend à ressentir tout ce que nous avons acquis par notre propre pensée comme quelque chose d'inférieur à ce que nous pouvons acquérir, en nous ouvrant aux pensées qui affluent du cosmos tissé par le divin. Tout ce qui nous entoure est né de ces pensées divines. Nous n'avons pas réussi à les trouver jusque là par nos pensées. En effet, là, ce sont les choses elles-mêmes qui nous en cachent la présence. Maintenant, nous apprenons à deviner cette qualité divine derrière chaque chose, comme une énigme cachée. Nous apprenons de plus en plus à reconnaître avec humilité combien peu de ces mystères nous avons élucidés jusqu'ici. Et nous apprenons que nous devons en fait retirer de notre âme tout ce que nous avons appris jusqu'à présent, que nous devons faire face à tout sans préjugé, comme le ferait un enfant - que les énigmes divines qui nous entourent ne s'offrent qu'à l'impartialité de l'âme. L'âme doit devenir enfantine pour pouvoir pénétrer dans les royaumes des cieux. [...]»[4] [GA 266/3, p. 244ff]

Sur le monde astral et le dévachan | GA 88, p. 178

«La foi. Le chéla doit avoir le cœur libre, ouvert et impartial pour les choses spirituelles supérieures. Même là où il ne reconnaît pas immédiatement une vérité supérieure, il doit avoir la confiance jusqu'à ce qu'il puisse se l'approprier par la connaissance. S'il voulait procéder selon le principe « tout analyser et ne retenir que le meilleur », il prendrait son seul jugement comme critère et se placerait au-dessus du spirituel supérieur, se rendant ainsi hermétique à la pénétration par celui-ci.»[5] [Lit. : GA 88, p. 178f]

Conférences pour la Société anthroposophique de Stuttgart : Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie) | GA 95, p. 119

«La foi. Ce qui suit est la foi. La foi exprime, au sens occulte, quelque chose de différent de ce que l'on entend par là dans le langage ordinaire. On ne doit jamais, lorsqu'on est en progression occulte, laisser son passé déterminer son avenir dans son jugement. Dans l'évolution occulte, il faut parfois faire abstraction de tout ce que l'on a vécu jusqu'à présent, afin de pouvoir faire face à chaque nouvelle expérience avec un sentiment de confiance. L'occultiste doit le faire consciemment. Si quelqu'un vient par exemple dire : la tour de l'église est penchée, elle s'est inclinée de 45 degrés, tout le monde dirait : ce n'est pas possible. Mais l'occultiste doit encore se laisser une porte de sortie. Oui, il doit aller si loin qu'il peut croire tout ce qui lui arrive dans le monde et qui vient à sa rencontre, sinon il se barre le chemin vers de nouvelles découvertes. Il faut se rendre libre pour de nouvelles expériences ; ainsi le corps physique et le corps éthérique seront mis dans un état d’humeur qui peut être comparé à l'humeur fervente d'un animal qui veut en faire éclore un autre.»[6] [Lit. : GA 95, p. 119]

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Littérature

Références individuelles

  1. Rudolf Steiner: Exercices de l'âme avec méditations sur les mots et les symboles, [GA 267, p. 60]
  2. Rudolf Steiner: La science de l’occulte, [GA 13, p. 335]
  3. Rudolf Steiner: Comment acquiert-on des connaissances des mondes supérieurs?, [GA 10, p. 129]
  4. Rudolf Steiner: Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, [GA 266/3, p. 244f]
  5. Rudolf Steiner: Sur le monde astral et le dévachan, [GA 88, p. 178]
  6. Rudolf Steiner: Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie), [GA 95, p. 119]