« 1er exercice complémentaire de Rudolf Steiner » : différence entre les versions

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== Contrôle de la pensée (1<sup>er</sup> exercice complémentaire) ==
== Contrôle de la pensée (1<sup>er</sup> exercice complémentaire) ==
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Première partie, règles générales
Première partie, règles générales


« Les conditions qui '''doivent être à la base''' d'un développement occulte sont présentées ci-après. Personne ne devrait croire qu'il pourra progresser par des mesures quelconques de la vie extérieure ou intérieure s'il ne remplit pas ces conditions. '''Tous les exercices de méditation, de concentration et autres seront sans valeur''', et même, dans une certaine mesure, '''nuisibles, si la vie ne s’aligne pas dans le sens de ces conditions'''. On ne peut pas donner de forces à l'homme ; on ne peut que faire évoluer celles qui sont déjà en lui. Elles ne se développent pas d'elles-mêmes parce qu'il y a des obstacles extérieurs et intérieurs à leur développement. '''Les obstacles extérieurs sont éliminés par les règles de vie qui suivent'''. Les obstacles intérieurs sont résolus par les instructions particulières sur la méditation et la concentration etc.
«Les conditions qui '''doivent être à la base''' d'un développement occulte sont présentées ci-après. Personne ne devrait croire qu'il pourra progresser par des mesures quelconques de la vie extérieure ou intérieure s'il ne remplit pas ces conditions. '''Tous les exercices de méditation, de concentration et autres seront sans valeur''', et même, dans une certaine mesure, '''nuisibles, si la vie ne s’aligne pas dans le sens de ces conditions'''. On ne peut pas donner de forces à l'homme ; on ne peut que faire évoluer celles qui sont déjà en lui. Elles ne se développent pas d'elles-mêmes parce qu'il y a des obstacles extérieurs et intérieurs à leur développement. '''Les obstacles extérieurs sont éliminés par les règles de vie qui suivent'''. Les obstacles intérieurs sont résolus par les instructions particulières sur la méditation et la concentration etc.


La '''première condition''' est l’acquisition '''d’une pensée totalement claire.''' Pour ce faire, il faut se libérer, ne serait-ce que durant un court moment de la journée, pendant environ cinq minutes (plus c'est long, mieux c'est), '''de l'agitation papillonnante des pensées'''. On doit '''devenir maître de son univers mental'''. On n'en est pas maître si les conditions extérieures, la profession, une quelconque tradition, les conditions sociales, même l'appartenance à une certaine ethnie, la programmation de certaines activités de la journée, etc, déterminent le cours et le développement de notre pensée. Il faut donc, à ces moments-là, vider librement l'âme du flux habituel des pensées quotidiennes et placer de sa propre initiative une pensée au centre de l'âme.
La '''première condition''' est l’acquisition '''d’une pensée totalement claire.''' Pour ce faire, il faut se libérer, ne serait-ce que durant un court moment de la journée, pendant environ cinq minutes (plus c'est long, mieux c'est), '''de l'agitation papillonnante des pensées'''. On doit '''devenir maître de son univers mental'''. On n'en est pas maître si les conditions extérieures, la profession, une quelconque tradition, les conditions sociales, même l'appartenance à une certaine ethnie, la programmation de certaines activités de la journée, etc, déterminent le cours et le développement de notre pensée. Il faut donc, à ces moments-là, vider librement l'âme du flux habituel des pensées quotidiennes et placer de sa propre initiative une pensée au centre de l'âme.
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'''Il est préférable que cet exercice de contrôle de la pensée soit réalisé avec une simple épingle plutôt qu'avec Napoléon le Grand'''. On va se dire : « '''Je pars maintenant de cette pensée et j'y associe, par ma propre initiative intérieure, tout ce qui peut lui être relié de manière logique''' ». A la fin de la période, la pensée devra se révéler aussi colorée et vivante dans l'âme qu'au début.
'''Il est préférable que cet exercice de contrôle de la pensée soit réalisé avec une simple épingle plutôt qu'avec Napoléon le Grand'''. On va se dire : « '''Je pars maintenant de cette pensée et j'y associe, par ma propre initiative intérieure, tout ce qui peut lui être relié de manière logique''' ». A la fin de la période, la pensée devra se révéler aussi colorée et vivante dans l'âme qu'au début.


'''On fait cet exercice jour après jour, pendant au moins un mois ;''' on peut avoir une nouvelle pensée chaque jour, mais on peut aussi garder une même pensée pendant plusieurs jours. '''À la fin d'un tel exercice, essayer de prendre pleinement conscience du sentiment intérieur de fermeté et de sécurité que l'on ne tardera pas à remarquer en portant une attention subtile à son âme,''' puis terminer l'exercice en pensant à sa tête et au milieu de son dos (cerveau et moelle épinière), comme si l'on voulait verser ce sentiment dans cette partie du corps '''».''' [Lit.: GA 267, P. 55ff]
'''On fait cet exercice jour après jour, pendant au moins un mois ;''' on peut avoir une nouvelle pensée chaque jour, mais on peut aussi garder une même pensée pendant plusieurs jours. '''À la fin d'un tel exercice, essayer de prendre pleinement conscience du sentiment intérieur de fermeté et de sécurité que l'on ne tardera pas à remarquer en portant une attention subtile à son âme,''' puis terminer l'exercice en pensant à sa tête et au milieu de son dos (cerveau et moelle épinière), comme si l'on voulait verser ce sentiment dans cette partie du corps'''».''' <ref>Rudolf Steiner: ''Exercices pour l’âme avec des méditations sur des mots et des symboles'', [https://steiner.wiki/GA_267#55 <nowiki>[GA 267, P. 55f]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_267#55 <nowiki>[Lit.: GA 267, P. 55ff]</nowiki>]


=== Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 Janvier 1914 | GA 266/3, P. 241 ===
=== Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 Janvier 1914 | GA 266/3, P. 241 ===
« D'où vient donc que l'on connaît si peu son corps physique ? Parce qu'on ''vit'' en lui et qu'on ne le perçoit que de manière sensible. On voit ''avec'' l'œil, on ne peut donc pas observer celui-ci. L'ésotériste doit parvenir à se retirer avec son organisation psycho-spirituelle, à se libérer du physique. Il parviendra alors à observer son corps physique. Cela nous aide si nous rassemblons et concentrons nos pensées sur un seul point et si nous nous immergeons dans ce point, si nous y vivons pendant un certain temps. Cette concentration renforce la force de pensée et permet d'observer progressivement son corps physique. » [Lit.: GA 266/3, P. 242]
«D'où vient donc que l'on connaît si peu son corps physique ? Parce qu'on ''vit'' en lui et qu'on ne le perçoit que de manière sensible. On voit ''avec'' l'œil, on ne peut donc pas observer celui-ci. L'ésotériste doit parvenir à se retirer avec son organisation psycho-spirituelle, à se libérer du physique. Il parviendra alors à observer son corps physique. Cela nous aide si nous rassemblons et concentrons nos pensées sur un seul point et si nous nous immergeons dans ce point, si nous y vivons pendant un certain temps. Cette concentration renforce la force de pensée et permet d'observer progressivement son corps physique.» <ref>Rudolf Steiner: ''Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III,'' [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=242&view=Fit <nowiki>[GA 266/3, P. 242]</nowiki>] </ref> [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=242&view=Fit <nowiki>[Lit.: GA 266/3, P. 242]</nowiki>]


=== La science de l’occulte dans ses grandes lignes, 1909 | GA 13, P. 329ff ===
=== La science de l’occulte dans ses grandes lignes, 1909 | GA 13, P. 329ff ===
La connaissance des mondes supérieurs  
La connaissance des mondes supérieurs  


« Dans une (auto)-'''éducation appropriée''', on appelle compétences particulières celles qui doivent être acquises '''par la pratique''' de celui qui veut trouver le chemin vers les mondes supérieurs. Il s'agit avant tout de '''la maîtrise par l'âme de la conduite de ses pensées''', de sa volonté et de ses sentiments. La manière dont cette maîtrise doit être instaurée à travers l'exercice a un double objectif. D'une part, il s'agit d'inculquer à l'âme la fermeté, la sécurité et l'équilibre au point qu'elle conserve ces qualités même si un deuxième ''Je'' naît en elle. D'autre part, il s'agit de donner en viatique à ce second ''Je'' force et soutien intérieur.
«Dans une (auto)-'''éducation appropriée''', on appelle compétences particulières celles qui doivent être acquises '''par la pratique''' de celui qui veut trouver le chemin vers les mondes supérieurs. Il s'agit avant tout de '''la maîtrise par l'âme de la conduite de ses pensées''', de sa volonté et de ses sentiments. La manière dont cette maîtrise doit être instaurée à travers l'exercice a un double objectif. D'une part, il s'agit d'inculquer à l'âme la fermeté, la sécurité et l'équilibre au point qu'elle conserve ces qualités même si un deuxième ''Je'' naît en elle. D'autre part, il s'agit de donner en viatique à ce second ''Je'' force et soutien intérieur.


Ce qui est '''avant tout nécessaire''' au penser de l'Homme pour la formation de son esprit, '''c'est l'objectivité'''. Dans le monde physique et sensoriel, c’est la vie qui est le grand maître d'apprentissage de l'objectivité pour le ''Je'' humain. Si l'âme voulait y laisser ses pensées vagabonder à sa guise, elle se ferait bien vite corriger par la vie si elle ne voulait pas entrer en conflit avec celle-ci. '''L'âme y est obligée de penser en accord avec le déroulement des faits objectifs de la vie réelle. Si par contre l'homme détourne son attention du monde physique et sensoriel, la correction automatique de ce dernier va lui faire défaut. Si sa pensée n'est alors pas en mesure d'être son propre correcteur, elle va nécessairement s'égarer'''. C'est pourquoi la façon de penser de l'élève en science spirituelle doit s'exercer de telle sorte qu'elle puisse se donner elle-même une direction et un but. '''La fermeté intérieure et la capacité de rester strictement sur un objet''', voilà ce que la pensée doit générer en elle-même. C'est pourquoi les « exercices de penser » correspondants ne doivent pas être effectués sur des objets éloignés et compliqués, mais sur des objets simples et proches. '''Celui qui se résout à consacrer au moins cinq minutes par jour, pendant des mois, à un objet quotidien (par exemple une épingle, un crayon, etc.)''' et qui exclut pendant ce temps toutes les pensées qui ne sont pas en rapport avec cet objet, '''a fait beaucoup dans cette direction'''. (On peut penser à un nouvel objet chaque jour ou en garder un pendant plusieurs jours). Même celui qui se sent déjà « penseur » de par sa formation scientifique ne devrait pas dédaigner de se rendre « préparé » de cette manière pour la formation de l'esprit. Car si l'on fixe pendant un certain temps ses pensées sur quelque chose que l'on connaît parfaitement, on peut être sûr d’être capable de penser correctement. Celui qui se pose la question : "'''Quels sont les éléments qui composent un crayon ? Comment les matériaux sont-ils élaborés pour ce crayon ? Comment sont-ils ensuite assemblés ? Quand les crayons ont-ils été inventés ?'''" et ainsi de suite : un tel individu adapte certainement plus ses idées à la réalité que celui qui réfléchit à l'origine de l'homme ou à ce qu'est la vie. On se prépare bien mieux, par de tels exercices de pensée, à se faire une représentation adéquate de l'évolution du monde de l’ancien Saturne, de l’ancien  Soleil et de l’ancienne Lune que par des idées compliquées et savantes. Car au début, il ne s'agit pas du tout de former des pensées à propos de telle ou telle chose, mais de '''savoir conduire son penser de façon pertinente par sa propre force intérieure'''. Lorsque l'on a une fois acquis cette pertinence face à un processus physique et sensoriel facile à appréhender, la pensée s'habitue à vouloir être pertinente lorsqu'elle ne se sent plus corrigée par le monde physique et sensoriel et ses lois. '''Et l'on perd ainsi l’habitude de laisser son penser s'exalter et s’évader de manière inappropriée.''' » [Lit.: GA 13, P. 329ff]
Ce qui est '''avant tout nécessaire''' au penser de l'Homme pour la formation de son esprit, '''c'est l'objectivité'''. Dans le monde physique et sensoriel, c’est la vie qui est le grand maître d'apprentissage de l'objectivité pour le ''Je'' humain. Si l'âme voulait y laisser ses pensées vagabonder à sa guise, elle se ferait bien vite corriger par la vie si elle ne voulait pas entrer en conflit avec celle-ci. '''L'âme y est obligée de penser en accord avec le déroulement des faits objectifs de la vie réelle. Si par contre l'homme détourne son attention du monde physique et sensoriel, la correction automatique de ce dernier va lui faire défaut. Si sa pensée n'est alors pas en mesure d'être son propre correcteur, elle va nécessairement s'égarer'''. C'est pourquoi la façon de penser de l'élève en science spirituelle doit s'exercer de telle sorte qu'elle puisse se donner elle-même une direction et un but. '''La fermeté intérieure et la capacité de rester strictement sur un objet''', voilà ce que la pensée doit générer en elle-même. C'est pourquoi les « exercices de penser » correspondants ne doivent pas être effectués sur des objets éloignés et compliqués, mais sur des objets simples et proches. '''Celui qui se résout à consacrer au moins cinq minutes par jour, pendant des mois, à un objet quotidien (par exemple une épingle, un crayon, etc.)''' et qui exclut pendant ce temps toutes les pensées qui ne sont pas en rapport avec cet objet, '''a fait beaucoup dans cette direction'''. (On peut penser à un nouvel objet chaque jour ou en garder un pendant plusieurs jours). Même celui qui se sent déjà « penseur » de par sa formation scientifique ne devrait pas dédaigner de se rendre « préparé » de cette manière pour la formation de l'esprit. Car si l'on fixe pendant un certain temps ses pensées sur quelque chose que l'on connaît parfaitement, on peut être sûr d’être capable de penser correctement. Celui qui se pose la question : "'''Quels sont les éléments qui composent un crayon ? Comment les matériaux sont-ils élaborés pour ce crayon ? Comment sont-ils ensuite assemblés ? Quand les crayons ont-ils été inventés ?'''" et ainsi de suite : un tel individu adapte certainement plus ses idées à la réalité que celui qui réfléchit à l'origine de l'homme ou à ce qu'est la vie. On se prépare bien mieux, par de tels exercices de pensée, à se faire une représentation adéquate de l'évolution du monde de l’ancien Saturne, de l’ancien  Soleil et de l’ancienne Lune que par des idées compliquées et savantes. Car au début, il ne s'agit pas du tout de former des pensées à propos de telle ou telle chose, mais de '''savoir conduire son penser de façon pertinente par sa propre force intérieure'''. Lorsque l'on a une fois acquis cette pertinence face à un processus physique et sensoriel facile à appréhender, la pensée s'habitue à vouloir être pertinente lorsqu'elle ne se sent plus corrigée par le monde physique et sensoriel et ses lois. '''Et l'on perd ainsi l’habitude de laisser son penser s'exalter et s’évader de manière inappropriée.'''»<ref>Rudolf Steiner: ''La science de l’occulte,'' [https://steiner.wiki/GA_13#329 <nowiki>[GA 13, P. 329f]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_13#329 <nowiki>[Lit.: GA 13, P. 329ff]</nowiki>]


=== Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ? | GA 10, P. 127ff ===
=== Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ? | GA 10, P. 127ff ===
De quelques effets de l’initiation  
De quelques effets de l’initiation  


« La constitution-formation de ce sens est favorisée de la manière suivante. La première chose que l'élève occultiste observe à cet égard est la '''régulation du cours de sa pensée''' (ce que l'on appelle le '''contrôle de la pensée'''). Tout comme la fleur de lotus à seize pétales va se développer par des pensées emplies de sens, de même celle à douze pétales se réalise par la maîtrise intérieure du cours de la pensée'''.''' '''Des pensées papillonnantes, qui ne sont pas reliées entre elles de manière logique, mais au gré du hasard, vont déformer la forme de cette fleur de lotus. .''' Plus une pensée va découler de la précédente, plus tout ce qui est illogique sera évité, plus cet organe sensoriel reçoit la forme qui lui correspond. Dès que l'élève occultiste perçoit des pensées illogiques, il va immédiatement rectifier le tir en pensant à ce qui est juste et cohérent. Il ne doit pas vouloir s’extraire à tout prix et sans amour d’un environnement peut-être illogique, afin de favoriser ainsi son développement. Il ne doit pas non plus ressentir en lui le besoin de corriger immédiatement tout ce qui est illogique dans son environnement. '''Il va plutôt, très tranquillement, chercher à conduire dans une direction logique, conforme au sens, les pensées qui l'assaillent de l'extérieur.''' Et il va s'efforcer de suivre partout, dans le domaine de ses propres pensées, cette même direction.» [Lit.: GA 10, P. 127ff]
«La constitution-formation de ce sens est favorisée de la manière suivante. La première chose que l'élève occultiste observe à cet égard est la '''régulation du cours de sa pensée''' (ce que l'on appelle le '''contrôle de la pensée'''). Tout comme la fleur de lotus à seize pétales va se développer par des pensées emplies de sens, de même celle à douze pétales se réalise par la maîtrise intérieure du cours de la pensée'''.''' '''Des pensées papillonnantes, qui ne sont pas reliées entre elles de manière logique, mais au gré du hasard, vont déformer la forme de cette fleur de lotus. .''' Plus une pensée va découler de la précédente, plus tout ce qui est illogique sera évité, plus cet organe sensoriel reçoit la forme qui lui correspond. Dès que l'élève occultiste perçoit des pensées illogiques, il va immédiatement rectifier le tir en pensant à ce qui est juste et cohérent. Il ne doit pas vouloir s’extraire à tout prix et sans amour d’un environnement peut-être illogique, afin de favoriser ainsi son développement. Il ne doit pas non plus ressentir en lui le besoin de corriger immédiatement tout ce qui est illogique dans son environnement. '''Il va plutôt, très tranquillement, chercher à conduire dans une direction logique, conforme au sens, les pensées qui l'assaillent de l'extérieur.''' Et il va s'efforcer de suivre partout, dans le domaine de ses propres pensées, cette même direction.»<ref>Rudolf Steiner: ''Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ?'', [https://steiner.wiki/GA_10#127 <nowiki>[GA 10, P. 127f]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_10#127 <nowiki>[Lit.: GA 10, P. 127ff]</nowiki>]


=== Les degrés de la connaissance supérieure | GA 12, P. 30 ===
=== Les degrés de la connaissance supérieure | GA 12, P. 30 ===
Les degrés de la connaissance supérieure  
Les degrés de la connaissance supérieure  


'''« Le contrôle du monde de la pensée s'obtient en s'efforçant de contrecarrer le papillonnage des pensées et des sensations qui, chez l'homme ordinaire, vont et viennent constamment.''' Dans la vie de tous les jours, l'homme n'est pas le guide de ses pensées ; il est plutôt mis en mouvement par celles-ci. Il ne peut évidemment pas en être autrement. Car c'est la vie qui pousse l'homme en avant. Et il lui faut s'abandonner, en tant qu'acteur, à ce mouvement de la vie. Dans la vie courante, il ne pourra pas en être autrement. '''Mais si l'on veut s'élever dans les mondes supérieurs, il faut se réserver au moins quelques très courtes périodes pendant lesquelles on se rend maître de son monde de pensées et de sensations.''' '''On place alors une pensée au centre de son âme, par un acte de pure liberté intérieure''', alors que d'habitude ce sont les idées qui s'imposent de l'extérieur. Ensuite, on essaie de tenir à l'écart toutes les pensées et les sentiments qui s'élèvent et de n'associer à la première pensée que ce que l'on souhaite y voir s’associer. Un tel exercice va avoir un effet bénéfique sur l'âme et, par conséquent, sur le corps. Il met ce dernier dans un état harmonieux tel qu'il lui permet d’échapper aux influences néfastes, même quand l'âme n'agira pas directement sur lui ». [Lit.: GA 12, P. 30]
'''«Le contrôle du monde de la pensée s'obtient en s'efforçant de contrecarrer le papillonnage des pensées et des sensations qui, chez l'homme ordinaire, vont et viennent constamment.''' Dans la vie de tous les jours, l'homme n'est pas le guide de ses pensées ; il est plutôt mis en mouvement par celles-ci. Il ne peut évidemment pas en être autrement. Car c'est la vie qui pousse l'homme en avant. Et il lui faut s'abandonner, en tant qu'acteur, à ce mouvement de la vie. Dans la vie courante, il ne pourra pas en être autrement. '''Mais si l'on veut s'élever dans les mondes supérieurs, il faut se réserver au moins quelques très courtes périodes pendant lesquelles on se rend maître de son monde de pensées et de sensations.''' '''On place alors une pensée au centre de son âme, par un acte de pure liberté intérieure''', alors que d'habitude ce sont les idées qui s'imposent de l'extérieur. Ensuite, on essaie de tenir à l'écart toutes les pensées et les sentiments qui s'élèvent et de n'associer à la première pensée que ce que l'on souhaite y voir s’associer. Un tel exercice va avoir un effet bénéfique sur l'âme et, par conséquent, sur le corps. Il met ce dernier dans un état harmonieux tel qu'il lui permet d’échapper aux influences néfastes, même quand l'âme n'agira pas directement sur lui».<ref>Rudolf Steiner: ''Les degrés de la connaissance supérieure'', [https://steiner.wiki/GA_12#30 <nowiki>[GA 12, P. 30]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_12#30 <nowiki>[Lit.: GA 12, P. 30]</nowiki>]


=== A propos du monde astral et du devachan | GA 88, P. 177 ===
=== A propos du monde astral et du devachan | GA 88, P. 177 ===
Quatrième cours, Berlin-Schlachtensee, Été 1903, Le développement supérieur de l’homme  
Quatrième cours, Berlin-Schlachtensee, Été 1903, Le développement supérieur de l’homme  


« Le chéla ne doit pas se permettre de regarder les choses d'un seul point de vue. Nous saisissons une pensée, nous la tenons pour vraie, alors qu'elle ne l'est que d'un seul aspect ou d’un seul point de vue ; nous devons ensuite la considérer aussi du point de vue opposé et opposer à chaque avers, en même temps le revers correspondant. Ce n'est qu'ainsi que nous apprenons à contrôler une pensée par l'autre..» [Lit.: GA 88, P. 177]
«Le chéla ne doit pas se permettre de regarder les choses d'un seul point de vue. Nous saisissons une pensée, nous la tenons pour vraie, alors qu'elle ne l'est que d'un seul aspect ou d’un seul point de vue ; nous devons ensuite la considérer aussi du point de vue opposé et opposer à chaque avers, en même temps le revers correspondant. Ce n'est qu'ainsi que nous apprenons à contrôler une pensée par l'autre..»<ref>Rudolf Steiner: ''Sur le monde astral et le devachan'', [https://steiner.wiki/GA_88#177 <nowiki>[GA 88, P. 177]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_88#177 <nowiki>[Lit.: GA 88, P. 177]</nowiki>]


=== Cosmogonie - Occultisme populaire | GA 94, P. 172 ===
=== Cosmogonie - Occultisme populaire | GA 94, P. 172 ===
Douzième conférence, Leipzig, 9. juillet 1906  
Douzième conférence, Leipzig, 9. juillet 1906  


«Premièrement, le contrôle des pensées : l’élève ne doit laisser entrer en soi que les pensées qu’il désire avoir. '''Ces exercices exigent beaucoup de patience et d’endurance.''' Mais si l’on s’y exerce ne serait-ce que cinq minutes par jour, elles seront déjà d’importance pour la vie quotidienne.» [Lit.: GA 94, P. 172]
«Premièrement, le contrôle des pensées : l’élève ne doit laisser entrer en soi que les pensées qu’il désire avoir. '''Ces exercices exigent beaucoup de patience et d’endurance.''' Mais si l’on s’y exerce ne serait-ce que cinq minutes par jour, elles seront déjà d’importance pour la vie quotidienne.»<ref>Rudolf Steiner: ''Cosmogonie'', [https://steiner.wiki/GA_94#172 <nowiki>[GA 94, P. 172]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_94#172 <nowiki>[Lit.: GA 94, P. 172]</nowiki>]


=== Conférence pour la Société Anthroposophique à Stuttgart : Introduction à la science de l’occulte “''Vor dem Tore der Theosophie''" | GA 95, P. 117 ===
=== Conférence pour la Société Anthroposophique à Stuttgart : Introduction à la science de l’occulte “''Vor dem Tore der Theosophie''" | GA 95, P. 117 ===
Douzième conférence, Stuttgart, 2 septembre 1906  
Douzième conférence, Stuttgart, 2 septembre 1906  


«Contrôle des pensées. Il consiste à ne pas laisser, au moins pendant de courtes périodes de la journée, toutes sortes de choses s'égarer dans l'âme, mais à laisser une fois par jour le calme s'installer dans le cours de ses pensées. On pense à un concept déterminé, on place ce concept au centre de sa vie mentale et on enchaîne logiquement toutes ses pensées de manière à ce qu'elles s'appuient sur ce concept. Et même si cela ne dure qu'une minute, c'est déjà d'une grande importance pour le rythme du corps physique et du corps éthérique.» [Lit.: GA 95, P. 117]
«Contrôle des pensées. Il consiste à ne pas laisser, au moins pendant de courtes périodes de la journée, toutes sortes de choses s'égarer dans l'âme, mais à laisser une fois par jour le calme s'installer dans le cours de ses pensées. On pense à un concept déterminé, on place ce concept au centre de sa vie mentale et on enchaîne logiquement toutes ses pensées de manière à ce qu'elles s'appuient sur ce concept. Et même si cela ne dure qu'une minute, c'est déjà d'une grande importance pour le rythme du corps physique et du corps éthérique.»<ref>Rudolf Steiner: ''Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie)'', [https://steiner.wiki/GA_95#117 <nowiki>[GA 95, P. 117]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_95#117 <nowiki>[Lit.: GA 95, P. 117]</nowiki>]


=== Le mystère christique| GA 97, P. 244 ===
=== Le mystère christique| GA 97, P. 244 ===
L’initiation chrétienne et l’enseignement des Rose-Croix, Vienne, 22 février 1907  
L’initiation chrétienne et l’enseignement des Rose-Croix, Vienne, 22 février 1907  


«'''D’abord, il doit acquérir la capacité de contrôler rigoureusement ses pensées.''' Il doit s'entraîner à placer longuement une pensée au centre de la vie de son âme, plus l’exercice est intense, mieux ce sera. '''Le pratiquant devra rester concentré sur l'objet et y associer toutes ses pensées.''' Cet exercice devra être pratiqué au moins cinq minutes par jour. Plus longtemps il pourra tenir et mieux ce sera, mais il ne faut pas se surmener.» [Lit.: GA 97, P. 244]
«'''D’abord, il doit acquérir la capacité de contrôler rigoureusement ses pensées.''' Il doit s'entraîner à placer longuement une pensée au centre de la vie de son âme, plus l’exercice est intense, mieux ce sera. '''Le pratiquant devra rester concentré sur l'objet et y associer toutes ses pensées.''' Cet exercice devra être pratiqué au moins cinq minutes par jour. Plus longtemps il pourra tenir et mieux ce sera, mais il ne faut pas se surmener.»<ref>Rudolf Steiner: ''Le mystère christique'', [https://steiner.wiki/GA_97#244 <nowiki>[GA 97, P. 244]</nowiki>] </ref> [https://steiner.wiki/GA_97#244 <nowiki>[Lit.: GA 97, P. 244]</nowiki>]


=== Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 Janvier 1914 | GA 266/3, P. 258 ===
=== Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 Janvier 1914 | GA 266/3, P. 258 ===
«Lorsque, pendant la concentration du premier exercice complémentaire, on ne s'occupe que de l'objet que l'on a choisi (plus il est ordinaire, mieux c'est), si l'on enchaîne ainsi pensée après pensée, et si ensuite, lorsque cet exercice est terminé et que l'on ne se replonge pas immédiatement dans l'agitation du quotidien et qu’on laisse passer au moins un quart d'heure, alors on finira par ressentir –non pas tout de suite, même pas après une semaine ou un mois, mais après quelque temps d'exercices sérieux persistants- comme si quelque chose entrait par vagues dans la tête, dans le cerveau... comme si le corps éthérique revenait dans le cerveau à travers un processus analogue à des lignes ondulées.» [Lit.: GA 266/3, P. 259]
«Lorsque, pendant la concentration du premier exercice complémentaire, on ne s'occupe que de l'objet que l'on a choisi (plus il est ordinaire, mieux c'est), si l'on enchaîne ainsi pensée après pensée, et si ensuite, lorsque cet exercice est terminé et que l'on ne se replonge pas immédiatement dans l'agitation du quotidien et qu’on laisse passer au moins un quart d'heure, alors on finira par ressentir –non pas tout de suite, même pas après une semaine ou un mois, mais après quelque temps d'exercices sérieux persistants- comme si quelque chose entrait par vagues dans la tête, dans le cerveau... comme si le corps éthérique revenait dans le cerveau à travers un processus analogue à des lignes ondulées.»<ref>Rudolf Steiner: ''Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III,'' [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=259&view=Fit <nowiki>[GA 266/3, P. 258]</nowiki>]</ref> [https://odysseetheater.org/GA/Buecher/GA_266c.pdf#page=259&view=Fit <nowiki>[Lit.: GA 266/3, P. 259]</nowiki>]


=== Remarque importante ===
=== Remarque importante ===
Les références données ci-dessus correspondent à l’édition complète des œuvres de Rudolf Steiner en allemand (connue sous le sigle '''''GA''''') : si vous cliquez sur les liens indiqués vous arrivez sur le site « Steiner-Wiki » qui vous propose l’accès à l’ensemble du contenu du livre en version numérique. Vous pouvez alors, par des manipulations en « Copier-Coller », à l’aide de programmes issus de l’Intelligence Artificielle, tels « Google traduction » ou « DeepL » avoir une traduction plus ou moins fidèle de ces contenus. Si vous ressentez le besoin d’une référence plus fidèle au texte d’origine, une grande partie de ces textes existent en version papier (non gratuite) : il suffit de télécharger le document .pdf suivant aux ''Editions Triades'', qui répertorie les différentes traductions correspondant à une ''GA'' donnée'''*'''.
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|<small>[[1er exercice complémentaire de Rudolf Steiner|1. Ec]]<nowiki> | </nowiki>[[2e exercice complémentaire de Rudolf Steiner|2. Ec]]<nowiki> | </nowiki>[[3e exercice complémentaire de Rudolf Steiner|3. Ec]]<nowiki> | </nowiki>[[4e exercice complémentaire de Rudolf Steiner|4. Ec]]<nowiki> | </nowiki>[[5e exercice complémentaire de Rudolf Steiner|5. Ec]]<nowiki> | </nowiki>[[6e exercice complémentaire de Rudolf Steiner|6. Ec]]</small>
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== Littérature ==
== Littérature ==


* Rudolf     Steiner: ''Comment acquérir des connaissances sur les mondes     supérieurs ?'', GA     10 (1993), <nowiki>ISBN     3-7274-0100-1</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ?'', [https://steiner.wiki/GA_10 GA 10] (1993), ISBN 3-7274-0100-1
* Rudolf     Steiner: ''Les degrés de la connaissance supérieure'', GA 12 (1993), <nowiki>ISBN     3-7274-0120-6</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Les degrés de la connaissance supérieure'', [https://steiner.wiki/GA_12 GA 12] (1993), ISBN 3-7274-0120-6
* Rudolf     Steiner: ''La science de l’occulte'', GA 13 (1989), <nowiki>ISBN     3-7274-0130-3</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''La science de l’occulte'', [https://steiner.wiki/GA_13 GA 13] (1989), ISBN 3-7274-0130-3
* Rudolf     Steiner: ''Sur le monde astral et le devachan'', GA 88 (1999), <nowiki>ISBN     3-7274-0880-4</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Sur le monde astral et le devachan'', [https://steiner.wiki/GA_88 GA 88] (1999), ISBN 3-7274-0880-4
* Rudolf     Steiner: ''Cosmogonie'', GA 94 (2001), <nowiki>ISBN     3-7274-0940-1</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Cosmogonie'', [https://steiner.wiki/GA_94 GA 94] (2001), ISBN 3-7274-0940-1
* Rudolf     Steiner: ''Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore     der Theosophie)'', GA 95 (1990), <nowiki>ISBN     3-7274-0952-5</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie)'', [https://steiner.wiki/GA_95 GA 95] (1990), ISBN 3-7274-0952-5
* Rudolf     Steiner: ''Le mystère christique'', GA 97 (1998), <nowiki>ISBN     3-7274-0970-3</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Le mystère christique'', [https://steiner.wiki/GA_97 GA 97] (1998), ISBN 3-7274-0970-3
* Rudolf     Steiner: ''Indications pour une éducation ésotérique (Edition spéciale)'',     (GA 245)    (1993), <nowiki>ISBN     3-7274-5515-2</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Indications pour une éducation ésotérique (Edition spéciale)'', [https://steiner.wiki/GA_245 GA 245] (1993), ISBN 3-7274-5515-2
* Rudolf     Steiner: ''Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume    III, 1913 et 1914; 1920 – 1923'', GA 266/3 (1998), <nowiki>ISBN     3-7274-2663-2</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Vol. III, 1913 et 1914; 1920 – 1923'', [https://steiner.wiki/GA%2266/3 GA 266/3] (1998), ISBN 3-7274-2663-2
* Rudolf     Steiner: ''Exercices pour l’âme avec des méditations sur des mots et des     symboles'', GA     267 (2001),  <nowiki>ISBN    3-7274-2670-5</nowiki>
* Rudolf Steiner: ''Exercices pour l’âme avec des méditations sur des mots et des symboles'', [https://steiner.wiki/GA_267 GA 267] (2001),  ISBN 3-7274-2670-5
 
# '''Références particulières'''
 
· Rudolf Steiner: ''Exercices pour l’âme avec des méditations sur des mots et des symboles'', [GA 267, P. 55f]
 
· · Rudolf Steiner: ''Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III,'' [GA 266/3, P. 242]
 
· · Rudolf Steiner: ''La science de l’occulte,'' [GA 13, P. 329f]
 
· · Rudolf Steiner: ''Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ?'', [GA 10, P. 127f]
 
· · Rudolf Steiner: ''Les degrés de la connaissance supérieure'', [GA 12, P. 30]
 
· · Rudolf Steiner: ''Sur le monde astral et le devachan'', [GA 88, P. 177]
 
· · Rudolf Steiner: ''Cosmogonie'', [GA 94, P. 172]
 
· · Rudolf Steiner: ''Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie)'', [GA 95, P. 117]
 
· · Rudolf Steiner: ''Le mystère christique'', [GA 97, P. 244]
 
# ·  Rudolf Steiner: ''Extraits des contenus des    enseignements ésotériques, Volume III,'' [GA 266/3, P. 258]


être exposées à l’occasion.
== Références particulières ==
<references />

Dernière version du 22 décembre 2024 à 09:43

1. Ec | 2. Ec | 3. Ec | 4. Ec | 5. Ec | 6. Ec

Contrôle de la pensée (1er exercice complémentaire)

Rudolf Steiner s’est référé dans de nombreux ouvrages à ces exercices préliminaires ou complémentaires. Rudolf Steiner utilise pour ce premier exercice complémentaire différents noms, contrôle de la pensée, exercice de penser, régulation du cours de la pensée, maîtrise de la conduite de la pensée, objectivité et concentration de la pensée. Tous ces noms, dans leur ensemble, décrivent très bien, au fond, de quoi il s’agit dans ce 1er exercice complémentaire.

Un florilège de citations de Rudolf Steiner sur le 1er exercice complémentaire

Exercices pour l’âme en images et symboles... | GA 267, P. 55ff

Première partie, règles générales

«Les conditions qui doivent être à la base d'un développement occulte sont présentées ci-après. Personne ne devrait croire qu'il pourra progresser par des mesures quelconques de la vie extérieure ou intérieure s'il ne remplit pas ces conditions. Tous les exercices de méditation, de concentration et autres seront sans valeur, et même, dans une certaine mesure, nuisibles, si la vie ne s’aligne pas dans le sens de ces conditions. On ne peut pas donner de forces à l'homme ; on ne peut que faire évoluer celles qui sont déjà en lui. Elles ne se développent pas d'elles-mêmes parce qu'il y a des obstacles extérieurs et intérieurs à leur développement. Les obstacles extérieurs sont éliminés par les règles de vie qui suivent. Les obstacles intérieurs sont résolus par les instructions particulières sur la méditation et la concentration etc.

La première condition est l’acquisition d’une pensée totalement claire. Pour ce faire, il faut se libérer, ne serait-ce que durant un court moment de la journée, pendant environ cinq minutes (plus c'est long, mieux c'est), de l'agitation papillonnante des pensées. On doit devenir maître de son univers mental. On n'en est pas maître si les conditions extérieures, la profession, une quelconque tradition, les conditions sociales, même l'appartenance à une certaine ethnie, la programmation de certaines activités de la journée, etc, déterminent le cours et le développement de notre pensée. Il faut donc, à ces moments-là, vider librement l'âme du flux habituel des pensées quotidiennes et placer de sa propre initiative une pensée au centre de l'âme.

Il n'est pas nécessaire de croire qu'il doive s'agir d'une pensée exceptionnelle ou intéressante ; ce qui doit être atteint dans le domaine occulte sera même mieux atteint si l'on s'efforce au début de choisir une pensée aussi banale et insignifiante que possible. Ainsi, l’activité et la force autonome de la pensée, qui est visée, sera davantage stimulée, alors que dans le cas d'une pensée intéressante, celle-ci entraînerait par elle-même la pensée à sa suite.

Il est préférable que cet exercice de contrôle de la pensée soit réalisé avec une simple épingle plutôt qu'avec Napoléon le Grand. On va se dire : « Je pars maintenant de cette pensée et j'y associe, par ma propre initiative intérieure, tout ce qui peut lui être relié de manière logique ». A la fin de la période, la pensée devra se révéler aussi colorée et vivante dans l'âme qu'au début.

On fait cet exercice jour après jour, pendant au moins un mois ; on peut avoir une nouvelle pensée chaque jour, mais on peut aussi garder une même pensée pendant plusieurs jours. À la fin d'un tel exercice, essayer de prendre pleinement conscience du sentiment intérieur de fermeté et de sécurité que l'on ne tardera pas à remarquer en portant une attention subtile à son âme, puis terminer l'exercice en pensant à sa tête et au milieu de son dos (cerveau et moelle épinière), comme si l'on voulait verser ce sentiment dans cette partie du corps». [1] [Lit.: GA 267, P. 55ff]

Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 Janvier 1914 | GA 266/3, P. 241

«D'où vient donc que l'on connaît si peu son corps physique ? Parce qu'on vit en lui et qu'on ne le perçoit que de manière sensible. On voit avec l'œil, on ne peut donc pas observer celui-ci. L'ésotériste doit parvenir à se retirer avec son organisation psycho-spirituelle, à se libérer du physique. Il parviendra alors à observer son corps physique. Cela nous aide si nous rassemblons et concentrons nos pensées sur un seul point et si nous nous immergeons dans ce point, si nous y vivons pendant un certain temps. Cette concentration renforce la force de pensée et permet d'observer progressivement son corps physique.» [2] [Lit.: GA 266/3, P. 242]

La science de l’occulte dans ses grandes lignes, 1909 | GA 13, P. 329ff

La connaissance des mondes supérieurs

«Dans une (auto)-éducation appropriée, on appelle compétences particulières celles qui doivent être acquises par la pratique de celui qui veut trouver le chemin vers les mondes supérieurs. Il s'agit avant tout de la maîtrise par l'âme de la conduite de ses pensées, de sa volonté et de ses sentiments. La manière dont cette maîtrise doit être instaurée à travers l'exercice a un double objectif. D'une part, il s'agit d'inculquer à l'âme la fermeté, la sécurité et l'équilibre au point qu'elle conserve ces qualités même si un deuxième Je naît en elle. D'autre part, il s'agit de donner en viatique à ce second Je force et soutien intérieur.

Ce qui est avant tout nécessaire au penser de l'Homme pour la formation de son esprit, c'est l'objectivité. Dans le monde physique et sensoriel, c’est la vie qui est le grand maître d'apprentissage de l'objectivité pour le Je humain. Si l'âme voulait y laisser ses pensées vagabonder à sa guise, elle se ferait bien vite corriger par la vie si elle ne voulait pas entrer en conflit avec celle-ci. L'âme y est obligée de penser en accord avec le déroulement des faits objectifs de la vie réelle. Si par contre l'homme détourne son attention du monde physique et sensoriel, la correction automatique de ce dernier va lui faire défaut. Si sa pensée n'est alors pas en mesure d'être son propre correcteur, elle va nécessairement s'égarer. C'est pourquoi la façon de penser de l'élève en science spirituelle doit s'exercer de telle sorte qu'elle puisse se donner elle-même une direction et un but. La fermeté intérieure et la capacité de rester strictement sur un objet, voilà ce que la pensée doit générer en elle-même. C'est pourquoi les « exercices de penser » correspondants ne doivent pas être effectués sur des objets éloignés et compliqués, mais sur des objets simples et proches. Celui qui se résout à consacrer au moins cinq minutes par jour, pendant des mois, à un objet quotidien (par exemple une épingle, un crayon, etc.) et qui exclut pendant ce temps toutes les pensées qui ne sont pas en rapport avec cet objet, a fait beaucoup dans cette direction. (On peut penser à un nouvel objet chaque jour ou en garder un pendant plusieurs jours). Même celui qui se sent déjà « penseur » de par sa formation scientifique ne devrait pas dédaigner de se rendre « préparé » de cette manière pour la formation de l'esprit. Car si l'on fixe pendant un certain temps ses pensées sur quelque chose que l'on connaît parfaitement, on peut être sûr d’être capable de penser correctement. Celui qui se pose la question : "Quels sont les éléments qui composent un crayon ? Comment les matériaux sont-ils élaborés pour ce crayon ? Comment sont-ils ensuite assemblés ? Quand les crayons ont-ils été inventés ?" et ainsi de suite : un tel individu adapte certainement plus ses idées à la réalité que celui qui réfléchit à l'origine de l'homme ou à ce qu'est la vie. On se prépare bien mieux, par de tels exercices de pensée, à se faire une représentation adéquate de l'évolution du monde de l’ancien Saturne, de l’ancien  Soleil et de l’ancienne Lune que par des idées compliquées et savantes. Car au début, il ne s'agit pas du tout de former des pensées à propos de telle ou telle chose, mais de savoir conduire son penser de façon pertinente par sa propre force intérieure. Lorsque l'on a une fois acquis cette pertinence face à un processus physique et sensoriel facile à appréhender, la pensée s'habitue à vouloir être pertinente lorsqu'elle ne se sent plus corrigée par le monde physique et sensoriel et ses lois. Et l'on perd ainsi l’habitude de laisser son penser s'exalter et s’évader de manière inappropriée.»[3] [Lit.: GA 13, P. 329ff]

Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ? | GA 10, P. 127ff

De quelques effets de l’initiation

«La constitution-formation de ce sens est favorisée de la manière suivante. La première chose que l'élève occultiste observe à cet égard est la régulation du cours de sa pensée (ce que l'on appelle le contrôle de la pensée). Tout comme la fleur de lotus à seize pétales va se développer par des pensées emplies de sens, de même celle à douze pétales se réalise par la maîtrise intérieure du cours de la pensée. Des pensées papillonnantes, qui ne sont pas reliées entre elles de manière logique, mais au gré du hasard, vont déformer la forme de cette fleur de lotus. . Plus une pensée va découler de la précédente, plus tout ce qui est illogique sera évité, plus cet organe sensoriel reçoit la forme qui lui correspond. Dès que l'élève occultiste perçoit des pensées illogiques, il va immédiatement rectifier le tir en pensant à ce qui est juste et cohérent. Il ne doit pas vouloir s’extraire à tout prix et sans amour d’un environnement peut-être illogique, afin de favoriser ainsi son développement. Il ne doit pas non plus ressentir en lui le besoin de corriger immédiatement tout ce qui est illogique dans son environnement. Il va plutôt, très tranquillement, chercher à conduire dans une direction logique, conforme au sens, les pensées qui l'assaillent de l'extérieur. Et il va s'efforcer de suivre partout, dans le domaine de ses propres pensées, cette même direction.»[4] [Lit.: GA 10, P. 127ff]

Les degrés de la connaissance supérieure | GA 12, P. 30

Les degrés de la connaissance supérieure

«Le contrôle du monde de la pensée s'obtient en s'efforçant de contrecarrer le papillonnage des pensées et des sensations qui, chez l'homme ordinaire, vont et viennent constamment. Dans la vie de tous les jours, l'homme n'est pas le guide de ses pensées ; il est plutôt mis en mouvement par celles-ci. Il ne peut évidemment pas en être autrement. Car c'est la vie qui pousse l'homme en avant. Et il lui faut s'abandonner, en tant qu'acteur, à ce mouvement de la vie. Dans la vie courante, il ne pourra pas en être autrement. Mais si l'on veut s'élever dans les mondes supérieurs, il faut se réserver au moins quelques très courtes périodes pendant lesquelles on se rend maître de son monde de pensées et de sensations. On place alors une pensée au centre de son âme, par un acte de pure liberté intérieure, alors que d'habitude ce sont les idées qui s'imposent de l'extérieur. Ensuite, on essaie de tenir à l'écart toutes les pensées et les sentiments qui s'élèvent et de n'associer à la première pensée que ce que l'on souhaite y voir s’associer. Un tel exercice va avoir un effet bénéfique sur l'âme et, par conséquent, sur le corps. Il met ce dernier dans un état harmonieux tel qu'il lui permet d’échapper aux influences néfastes, même quand l'âme n'agira pas directement sur lui».[5] [Lit.: GA 12, P. 30]

A propos du monde astral et du devachan | GA 88, P. 177

Quatrième cours, Berlin-Schlachtensee, Été 1903, Le développement supérieur de l’homme

«Le chéla ne doit pas se permettre de regarder les choses d'un seul point de vue. Nous saisissons une pensée, nous la tenons pour vraie, alors qu'elle ne l'est que d'un seul aspect ou d’un seul point de vue ; nous devons ensuite la considérer aussi du point de vue opposé et opposer à chaque avers, en même temps le revers correspondant. Ce n'est qu'ainsi que nous apprenons à contrôler une pensée par l'autre..»[6] [Lit.: GA 88, P. 177]

Cosmogonie - Occultisme populaire | GA 94, P. 172

Douzième conférence, Leipzig, 9. juillet 1906

«Premièrement, le contrôle des pensées : l’élève ne doit laisser entrer en soi que les pensées qu’il désire avoir. Ces exercices exigent beaucoup de patience et d’endurance. Mais si l’on s’y exerce ne serait-ce que cinq minutes par jour, elles seront déjà d’importance pour la vie quotidienne.»[7] [Lit.: GA 94, P. 172]

Conférence pour la Société Anthroposophique à Stuttgart : Introduction à la science de l’occulte “Vor dem Tore der Theosophie" | GA 95, P. 117

Douzième conférence, Stuttgart, 2 septembre 1906

«Contrôle des pensées. Il consiste à ne pas laisser, au moins pendant de courtes périodes de la journée, toutes sortes de choses s'égarer dans l'âme, mais à laisser une fois par jour le calme s'installer dans le cours de ses pensées. On pense à un concept déterminé, on place ce concept au centre de sa vie mentale et on enchaîne logiquement toutes ses pensées de manière à ce qu'elles s'appuient sur ce concept. Et même si cela ne dure qu'une minute, c'est déjà d'une grande importance pour le rythme du corps physique et du corps éthérique.»[8] [Lit.: GA 95, P. 117]

Le mystère christique| GA 97, P. 244

L’initiation chrétienne et l’enseignement des Rose-Croix, Vienne, 22 février 1907

«D’abord, il doit acquérir la capacité de contrôler rigoureusement ses pensées. Il doit s'entraîner à placer longuement une pensée au centre de la vie de son âme, plus l’exercice est intense, mieux ce sera. Le pratiquant devra rester concentré sur l'objet et y associer toutes ses pensées. Cet exercice devra être pratiqué au moins cinq minutes par jour. Plus longtemps il pourra tenir et mieux ce sera, mais il ne faut pas se surmener.»[9] [Lit.: GA 97, P. 244]

Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, Leipzig, 2 Janvier 1914 | GA 266/3, P. 258

«Lorsque, pendant la concentration du premier exercice complémentaire, on ne s'occupe que de l'objet que l'on a choisi (plus il est ordinaire, mieux c'est), si l'on enchaîne ainsi pensée après pensée, et si ensuite, lorsque cet exercice est terminé et que l'on ne se replonge pas immédiatement dans l'agitation du quotidien et qu’on laisse passer au moins un quart d'heure, alors on finira par ressentir –non pas tout de suite, même pas après une semaine ou un mois, mais après quelque temps d'exercices sérieux persistants- comme si quelque chose entrait par vagues dans la tête, dans le cerveau... comme si le corps éthérique revenait dans le cerveau à travers un processus analogue à des lignes ondulées.»[10] [Lit.: GA 266/3, P. 259]

Remarque importante

Les références données ci-dessus correspondent à l’édition complète des œuvres de Rudolf Steiner en allemand (connue sous le sigle GA) : si vous cliquez sur les liens indiqués vous arrivez sur le site « Steiner-Wiki » qui vous propose l’accès à l’ensemble du contenu du livre en version numérique. Vous pouvez alors, par des manipulations en « Copier-Coller », à l’aide de programmes issus de l’Intelligence Artificielle, tels « Google traduction » ou « DeepL » avoir une traduction plus ou moins fidèle de ces contenus. Si vous ressentez le besoin d’une référence plus fidèle au texte d’origine, une grande partie de ces textes existent en version papier (non gratuite) : il suffit de télécharger le document .pdf suivant aux Editions Triades, qui répertorie les différentes traductions correspondant à une GA donnée*.

https://www.editions-triades.com/wp-content/uploads/2024/02/Liste-GA-traduites-en-francais1.pdf

* Pour les personnes participant à un groupe de travail consacré aux exercices complémentaires, les différentes façon d’aborder ces textes pourront être exposées à l’occasion.

1. Ec | 2. Ec | 3. Ec | 4. Ec | 5. Ec | 6. Ec

Littérature

Références particulières

  1. Rudolf Steiner: Exercices pour l’âme avec des méditations sur des mots et des symboles, [GA 267, P. 55f]
  2. Rudolf Steiner: Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, [GA 266/3, P. 242]
  3. Rudolf Steiner: La science de l’occulte, [GA 13, P. 329f]
  4. Rudolf Steiner: Comment acquérir des connaissances sur les mondes supérieurs ?, [GA 10, P. 127f]
  5. Rudolf Steiner: Les degrés de la connaissance supérieure, [GA 12, P. 30]
  6. Rudolf Steiner: Sur le monde astral et le devachan, [GA 88, P. 177]
  7. Rudolf Steiner: Cosmogonie, [GA 94, P. 172]
  8. Rudolf Steiner: Introduction à la science de l’occulte (Vor dem Tore der Theosophie), [GA 95, P. 117]
  9. Rudolf Steiner: Le mystère christique, [GA 97, P. 244]
  10. Rudolf Steiner: Extraits des contenus des enseignements ésotériques, Volume III, [GA 266/3, P. 258]