2e exercice complémentaire de Rudolf Steiner

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Initiative de l'action (2ème exercice complémentaire)

Rudolf Steiner utilise différents noms pour ce 2e exercice complémentaire, Initiative de l'action, Contrôle de la volonté, Contrôle des actions, Maîtrise des impulsions de la volonté, Maîtrise de l'âme sur sa volonté et Force d'initiative. Une fois de plus, tous ces noms décrivent ensemble le noyau de l'essence du 2e exercice complémentaire.

Une sélection de citations de Rudolf Steiner pour le 2e exercice complémentaire

Exercices de l'âme avec image verbale et symbolique ... | GA 267, p. 56f

Lorsqu'on s'est exercé ainsi pendant un mois environ, on ajoute une deuxième exigence. Qu'on essaie d'imaginer quelque action que l'on n'aurait certainement pas entreprise dans le cours ordinaire de sa vie passée. Que l'on s'impose ensuite cette action pour chaque jour. Il sera donc bon de pouvoir choisir une action qui peut être accomplie chaque jour pendant une période aussi longue que possible. De nouveau, il est préférable de commencer par une action insignifiante à laquelle on doit se contraindre, par exemple en décidant d'arroser à une certaine heure de la journée une fleur que l'on a achetée. Après un certain temps, une deuxième action de ce genre doit s'ajouter à la première, puis une troisième et ainsi de suite, autant que l'on peut en faire tout en conservant tous ses autres devoirs. Cet exercice doit à nouveau durer un mois. Mais on doit aussi, autant qu'on le peut, s'adonner au premier exercice pendant ce deuxième mois, même si on ne se fait plus de ce dernier un devoir exclusif comme pendant le premier mois. Mais il ne faut pas le négliger, sinon on s'apercevrait vite que les fruits du premier mois sont vite perdus et que l'ancienne dérive des pensées incontrôlées recommence. Il faut veiller à ce que ces fruits, une fois acquis, ne soient plus jamais perdus. Lorsqu'on a accompli une telle action initiatique par le deuxième exercice, on prend conscience avec une attention subtile du sentiment de l'impulsion intérieure à l'activité au sein de l'âme et on verse ce sentiment dans son corps de telle sorte qu'on le laisse couler de la tête jusqu'au cœur. "“”[1] [Lit. : GA 267, p. 56f

Science secrète en esquisse, 1909 | GA 13, p. 332f

« Comme le souverain dans le monde des pensées, ainsi l'âme doit-elle devenir un tel souverain aussi dans le “”“domaine de la volont锓”. Dans le monde physique et sensible, c'est ici aussi la vie qui se présente comme dominatrice. Elle fait valoir tel ou tel besoin pour l'homme ; et la volonté se sent stimulée pour satisfaire ces besoins. Pour l'entraînement supérieur, l'homme doit s'habituer à obéir strictement à ses propres ordres. Celui qui s'habitue à cela aura de moins en moins envie de désirer des choses inessentielles. L'insatisfaction et l'insoutenabilité de la vie de la volonté proviennent cependant du désir de choses dont on ne se fait pas une idée claire de la réalisation. Une telle insatisfaction peut désorganiser toute la vie mentale lorsqu'un moi supérieur veut émerger de l'âme. Un bon exercice consiste à se donner l'ordre, pendant des mois, à une heure précise de la journée : Aujourd'hui, « à cette heure précise », tu exécuteras « ceci ». On en vient alors peu à peu à se commander l'heure de l'exécution et le type de chose à exécuter de telle sorte que l'exécution soit possible de manière très précise. On s'élève ainsi au-dessus du pernicieux « je veux ceci ; je veux cela », sans même penser à la possibilité d'exécution. Une grande personnalité fait dire à une voyante : « J'aime celui qui désire l'impossible ». (Et cette personnalité (Goethe) dit elle-même : « Vivre dans l'idée, c'est traiter l'impossible comme s'il était possible ». (Goethe, Proverbes en prose.) De tels propos ne doivent cependant pas être utilisés comme des objections à ce qui est présenté ici. Car l'exigence posée par Goethe et sa voyante (Manto) ne peut être remplie que par celui qui s'est d'abord formé au désir de ce qui est possible, afin de pouvoir ensuite, par son fort vouloir, traiter l'« impossible » de telle sorte qu'il se transforme en possible par son vouloir. "“”[2] [Lit. : GA 13, p. 332f]

Comment acquiert-on la connaissance des mondes supérieurs ? | GA 10, P. 128

Une deuxième chose est d'apporter une telle cohérence dans ses actions (contrôle des actions). Tout manque de cohérence, toute disharmonie dans l'action sont fatales à la fleur de lotus en question. Lorsque le disciple secret a fait quelque chose, il organise son action suivante de manière à ce qu'elle découle logiquement de la première. Celui qui agit aujourd'hui dans un autre sens qu'hier ne développera jamais le sens caractérisé.'[3] [Lit. : GA 10, p. 128]

Les étapes de la connaissance supérieure | GA 12, p. 30f

« “”Le contrôle des actions“” consiste en une semblable “”“régulation de celles-ci par la liberté intérieure”“”. On commence bien par s'apprêter à faire régulièrement quelque chose que l'on n'aurait pas pu faire dans la vie ordinaire. Dans cette dernière, l'homme est en effet poussé à agir de l'extérieur. Mais la plus petite action que l'on entreprend par sa propre initiative a plus d'effet dans la direction indiquée que tout ce à quoi on est poussé par la vie extérieure. [4][Lit. : GA 12, p. 30f]

Aus den Inhalten der esoterischen Stunden, Band III, Leipzig, 2 janvier 1914 | GA 266/3, p. 241f

En outre, nous devons parvenir à connaître notre corps éthérique. C'est encore plus difficile, car le corps éthérique n'est pas enfermé dans la peau comme le corps physique, mais c'est un tissu fin qui envoie ses courants partout dans le monde extérieur et qui est aussi impressionné par tout ce qui se passe dans le monde extérieur, souvent de façon tout à fait inconsciente pour l'homme. On apprend à sentir le corps éthérique en pratiquant correctement le deuxième exercice complémentaire, l'exercice de la volonté. En général, l'homme est poussé à agir par des impressions extérieures. Il voit la fleur dans le pré et, comme elle lui plaît, il tend la main vers elle pour la cueillir. Maintenant, en tant qu'ésotéristes, nous devons arriver à faire ceci ou cela sans stimulation extérieure, uniquement à partir de l'impulsion intérieure que nous nous donnons consciemment. On en vient alors à [reconnaître] que c'est le corps éthérique qui pousse la main à faire ce geste. On sent ainsi son corps éthérique s'éveiller. Grâce à ce corps éthérique qui s'éveille, on apprend peu à peu à se vivre dans un monde éthéré. En réalité, à chaque mouvement que nous faisons, par exemple lorsque j'attaque un objet, que je m'y cogne, il se produit une attaque sur le monde extérieur. Le non-ésotériste ne se doute de rien, il est protégé de ce savoir par le gardien du seuil, mais l'ésotériste rend peu à peu autonome son corps éthérique qui s'expérimente dans le monde éthérique. Ses organes s'affinent, il acquiert de plus en plus la sensation que chaque espace est rempli non seulement d'objets physiques, mais aussi d'une quantité innombrable d'êtres élémentaires qui se font sentir par des piqûres, des coups, des brûlures. Il faut se créer partout de l'espace dans ce monde éthérique élémentaire par des impulsions de volonté comme s'étendre, se retirer, se cogner, avancer, etc. et de tels mouvements doivent se faire avec la pleine conscience qu'on le veut à partir de son essence la plus propre. C'est la deuxième chose : L'initiative des actions. Celui qui ne peut pas se créer un espace dans le monde éthérique sans sa volonté d'initiative ne peut rien faire dans ce monde, pas plus que celui qui veut danser dans le monde physique sur une estrade remplie de chaises. Il faut d'abord enlever les chaises. C'est ce qu'on apprend dans le spirituel par le deuxième exercice."[5] [Lit. : GA 266/3, p. 242f]

Sur le monde astral et le dévachan | GA 88, p. 177f

Quatrième heure, Berlin-Schlachtensee, été 1903, Le développement supérieur de l'homme

L'homme vit et agit dans la matière et est placé dans le temporel. Dans la plénitude du monde des phénomènes, il ne peut en embrasser qu'une petite partie et est lié par son activité à un certain cercle de l'éphémère. La méditation quotidienne sert au chéla à se recueillir et à contrôler ses actions. Il ne considérera en elles que ce qui est permanent et ne mettra l'accent que sur les actions par lesquelles il peut aider au développement supérieur de ses semblables. Il ramènera la plénitude du monde des phénomènes à l'unité suprême."[6] [Lit. : GA 88, p. 177f

Cosmogonie | GA 94, p. 172

Douzième conférence, Leipzig, 9 juillet 1906

« Deuxièmement, “”l'initiative dans les actes“”. Celles-ci doivent être quelque chose qui sort à l'origine de la propre âme elle-même."[7] [Lit. : GA 94, p. 172

Conférences devant la Société anthroposophique de Stuttgart : Devant la porte de la théosophie | GA 95, p. 118

Douzième conférence, Stuttgart, 02 septembre 1906

« Initiative de l'action, c'est-à-dire qu'il faut se contraindre à des actions, même insignifiantes, mais issues de sa propre initiative, à des devoirs qu'on s'impose. La plupart des causes de l'action se trouvent dans les relations familiales, dans l'éducation, dans la profession, etc. Pensez donc combien peu de choses proviennent de votre propre initiative ! Il faut donc consacrer un peu de temps à faire naître des actions de sa propre initiative. Il n'est pas nécessaire que ces choses soient importantes ; des actions tout à fait insignifiantes remplissent le même but."[8] [Lit. : GA 95, p. 118]

Le mystère chrétien | GA 97, p. 244

L'initiation chrétienne et la formation rosicrucienne, Vienne, 22 février 1907

Deuxièmement, l'initiative de l'action est nécessaire. Celle-ci consiste en ce que l'élève accomplisse chaque jour une action entièrement de sa propre initiative. Il suffit qu'il s'agisse d'une toute petite action, insignifiante, comme par exemple arroser des fleurs. Après un certain temps, on entreprend à nouveau une autre action."[9] [Lit. : GA 97, p. 244

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Littérature

Références individuelles

  1. Rudolf Steiner : “”Exercices de l'âme avec méditations de mots et de symboles“”, [GA 267, p. 56f]
  2. Rudolf Steiner : “”Die Geheimwissenschaft im Umriß“”, [GA 13, p. 332f]
  3. Rudolf Steiner : Comment acquiert-on la connaissance des mondes supérieurs, [GA 10, p. 128]
  4. Rudolf Steiner : Les degrés de la connaissance supérieure, [GA 12, p. 30f]
  5. Rudolf Steiner : “”Aus den Inhalten der esoterischen Stunden, Band III,“” [GA 266/3, p. 242f]
  6. Rudolf Steiner : “”Sur le monde astral et le dévachan“”, [GA 88, p. 177]
  7. Rudolf Steiner : “”Cosmogonie“”, [GA 94, p. 172]
  8. Rudolf Steiner : “”Devant la porte de la théosophie“”, [GA 95, p. 118]
  9. Rudolf Steiner : “”Le mystère chrétien“”, [GA 97, p. 244]